
Salutations à tous, la neige est là pour rester et il est plus que temps de planifier les activités hivernales. la semaine passée j'ai eu le privilège d'assiter au congrès de la Fédération des Pourvoiries du Québec à Montréal. Excellent congrès au cours duquel on nous a présenté la nouvelle image de marques des Pourvoiries du Québec. Plus à venir sur ce sujet bientôt.
Chasse aux canards
J'ai chassé le canard dimanche le 5 décembre dernier près de Sherbrooke en compagnie de Steve Bourque, collaboratuer régulier du MPAS et de Louis Turbide, nouveau collaborateur du MPAS et Directeur du Portail du magazine Sentier Chasse et Pêche (www.sentierchassepeche.com). Très froid, chasse difficile mais on a tout de mêm récolté 5 canards. Sur la photo, Louis Turbide fier de sa performance.
Suivi télémétrique du dindon sauvage en Estrie et en MontérégieLE MRNF POURSUIT LA COLLECTE DE DONNÉES
Québec, le 2 décembre 2010 – Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF)
poursuit cet automne le suivi télémétrique du dindon sauvage. Ces travaux de recherche
permettent d’améliorer les connaissances sur cette espèce. L’étude est menée dans les régions
de la Montérégie et de l’Estrie.
Les objectifs du projet « Acquisition de connaissances sur le dindon sauvage et sa biologie au
Québec » consistent, entre autres, à évaluer l’impact de la rigueur de l’hiver et des conditions
climatiques sur la survie et la reproduction dans les régions du sud du Québec. Ils consistent
également à déterminer les habitats utilisés par les dindons et à préciser l’importance des apports
du milieu agricole pour la survie du dindon en hiver.
Les données recueillies serviront aussi à élaborer les bases d’un éventuel plan de gestion du
dindon sauvage pour la chasse au Québec. En effet, la chasse au dindon sauvage est
relativement récente sur le territoire québécois puisque les premières chasses expérimentales ont
eu lieu au milieu des années 2000 et cette activité se déroule de façon officielle depuis 2008.
La capture des dindons s’effectue notamment à l’aide d’un grand filet projeté dans les airs qui
s’abat sur les dindons et les immobilise temporairement, sans les blesser. Des manipulations sont
ensuite effectuées (mesures morphométriques, prise du poids, baguage des animaux, etc.) puis
les oiseaux sont relâchés.
Les propriétaires des terrains où se déroulent ces opérations en sont avisés à l’avance par le
MRNF puisqu’il s’agit souvent de terres cultivées. Ces opérations peuvent également attirer
l’attention des automobilistes et le MRNF les incite donc à la prudence.
En janvier dernier, le suivi réalisé en Montérégie avait permis de capturer 58 dindons et d’installer
20 émetteurs radio La moitié des dindons suivis sont encore vivants, ce qui représente un taux de
survie normal. L’opération qui aura lieu au cours des prochaines semaines a pour but d’installer
une centaine de nouveaux émetteurs radio afin d’accroître le nombre d’oiseaux suivis. Ces colliers
télémétriques permettront aux spécialistes du MRNF de localiser facilement les dindons pour la
collecte de données et l’étude de l’espèce.
Rappelons que ce projet est rendu possible grâce à la révision tarifaire des permis de chasse, de
pêche et de piégeage. Il est réalisé en collaboration avec la Fédération québécoise des chasseurs
et pêcheurs et l’Université Laval. Les conférences régionales des élus (CRE) des régions
touchées contribuent également au projet.
Nourrissage du cerf de Virginie en hiverUNE PRATIQUE DÉCONSEILLÉE
Québec, le 6 décembre 2010 – Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune
(MRNF) tient à rappeler qu’il déconseille aux citoyens de nourrir les cerfs de Virginie, et
ce, principalement en hiver.
De manière générale, le nourrissage est néfaste pour la santé des cerfs. Les effets
négatifs générés par l’apport de nourriture peuvent être nombreux :
• Maladies et mortalité engendrées par la consommation d’aliments inadéquats;
• Transmission de maladies et de parasites au site de nourrissage : ingestion de
nourriture contaminée par la salive, l’urine et les excréments;
• Accidents routiers lorsque les sites de nourrissage sont situés à proximité des
routes;
• Braconnage : le nourrissage facilite l’abattage des cerfs hors saison à courte
distance avec des armes de petit calibre;
• Domestication des cerfs (inhibition de la peur et dépendance à l’égard des humains
pour se nourrir);
• Perte du comportement de migration saisonnière;
• Présence de cerfs en dehors de leurs ravages, dans des milieux moins favorables à
leur survie.
En général, les cerfs n’ont pas besoin d’un apport de nourriture fournie par l’humain. Ils
évoluent sous notre climat grâce à deux adaptations importantes en hiver : sur le plan
physiologique, le cerf modifie ses habitudes alimentaires limitant l’ingestion de nourriture
et utilisant les réserves de graisses accumulées durant la belle saison; sur le plan
comportemental, les cerfs réduisent leurs déplacements. Ils quittent les habitats d’été
lors des premières chutes de neige importantes pour se regrouper dans les ravages où
le couvert de résineux, les pentes et l’exposition limitent l’accumulation de neige.
Les spécialistes du MRNF assurent un suivi des populations de cerfs au Québec et
adaptent les niveaux d’exploitation en tenant compte des facteurs de mortalité naturelle
tels que la rigueur de l’hiver.
Le cerf de Virginie est un animal sauvage qui fait partie du patrimoine québécois. Il en va
de la responsabilité de tous les citoyens de conserver un cheptel en santé en évitant de
nourrir les cerfs de façon inappropriée et de les attirer hors de leur milieu naturel