
Visite de L'Homme Panache, Réal Langlois 5 mars 2011
L'homme Panache était à Lac-Mégantic en soirée samedi le 5 mars dernier. Plus de 250 personnes ont assité à cette soirée de films de chasse variés incluant le dernier de Réal Langlois l'Homme Panache 9 au Yukon. La nouvelle de la soirée est que l'orignal-trophée de 76 pouces de panache et de 707 kg récolté par Réal en septembre 2008 sera officiellement homologué comme record du monde à l'arc le 9 avril prochain.
VINGT-TROIS DINDONS SAUVAGES RELOCALISÉS POUR AIDER À
L’ÉTABLISSEMENT DE L’ESPÈCE AU QUÉBECQuébec, le 1er mars 2011 - Après le Centre-du-Québec il y a deux semaines, c’est au tour de
la Mauricie de bénéficier du projet d’expansion et de consolidation des populations de dindons
sauvages au Québec, une initiative de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
(FédéCP). L’organisme a effectué, dimanche dernier, la capture de 23 dindons sauvages en
Outaouais, pour ensuite les libérer dans la région de la Mauricie.
La FédéCP a coordonné l'opération par l’entremise de ses régionales de l’Outaouais et de la
Mauricie. Ce sont 16 bénévoles qui ont composé les deux équipes de captures, déployées
simultanément pour l’occasion. Plusieurs avaient déjà participé à une telle activité.
Le premier lieu de capture était situé à Masham, dans la municipalité de La Pêche. Un dindon
sauvage mâle et 10 femelles y ont été capturés. Le second site de l’opération, à Quyon, dans la
municipalité de Pontiac, avait déjà permis la capture de 21 dindons sauvages lors de l’opération
du 12 février dernier. Ce sont 9 mâles et 3 femelles qui ont été recueillis cette fois-ci.
Cette initiative a donc permis de capturer un total de 13 femelles et 10 mâles sur les deux sites.
Les oiseaux ont ensuite été déplacés à Yamachiche, en Mauricie, secteur où il n’y a pas eu
d’observation de l’espèce.
Les déplacements de dindons sauvages effectués par la FédéCP visent à faciliter l’expansion
de l’espèce sur le territoire québécois. Mentionnons que l’exploitation de cette ressource
provoque dans certaines régions du Québec un engouement des chasseurs qui recherchent
une expérience de chasse de haut niveau.
La Fédération souhaite réitérer très prochainement ses efforts d’aide à l’établissement de
l’espèce en Mauricie et au Centre-du-Québec si les conditions s’avèrent favorables.
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (www.fedecp.qc.ca) est un organisme
sans but lucratif qui représente 125 000 membres. Depuis 1946, sa mission est de contribuer,
dans le respect de la faune et de ses habitats, à la gestion, au développement et à la
perpétuation de la chasse et de la pêche comme activités traditionnelles, patrimoniales
GESTION DU CARIBOU :
UNE DÉCISION À L’ENCONTRE
DE LA DÉMOCRATISATION DE LA CHASSEQuébec, le 3 mars 2011 – C’est avec consternation que la Fédération québécoise des
chasseurs et pêcheurs (FédéCP) apprenait, la semaine dernière, les nouvelles mesures de
gestion du troupeau de caribou de la rivière aux Feuilles. Les membres de la FédéCP ont tenté
de comprendre le bien-fondé de cette décision, mais une seule explication demeure pour les
chasseurs : le gouvernement souhaite, pour des raisons politiques, mettre la chasse au caribou
hors de la portée des Québécois, une décision à l’encontre des notions de bien collectif et
d’accès à la ressource pour la population en général.
Au cours de la fin de semaine, c’est le mot qui courait sur les lèvres de nombreux chasseurs
rencontrés lors des congrès régionaux de la FédéCP et du Salon Expert Chasse, Pêche et
Camping de Montréal : les droits des chasseurs sportifs résidents étaient bafoués. Ces mêmes
chasseurs sentent que Québec tente de leur soustraire une ressource faunique collective, et
ceci, sans aucun fondement biologique.
En effet, sur le plan scientifique, aucun argument ne supporte la décision du ministre des
Ressources naturelles et de la Faune, monsieur Serge Simard, et deux éléments en particulier
portent à réfléchir.
Tout d’abord, aucun inventaire méthodique n’a été fait sur les caribous de la rivière aux Feuilles.
Par conséquent, il est impossible d’établir des mesures de gestion, autrement que de façon
arbitraire.
Ensuite, on ne peut prétendre qu’un prélèvement, tel que celui connu en 2009 (année de
référence du ministre), puisse avoir un réel impact sur ce troupeau. En effet, les chasseurs
avaient alors récolté environ 10 000 bêtes sur un troupeau que les biologistes du ministère
évaluent à un minimum de 200 000 individus. Le taux de récolte par la chasse sportive tournait
donc autour de 5 %. Pour faire une comparaison, toujours en 2009, les chasseurs d’orignaux
ont prélevé 27 000 bêtes sur une population de 100 000, pour un taux de récolte de 27 %, sans
provoquer de baisse du cheptel.
Au moment de l’annonce des prétendues mesures de protection, la FédéCP s’indignait de la
restriction du nombre de permis accordés aux chasseurs résidents, particulièrement au sujet de
la zone 22A, la seule zone réservée uniquement aux résidents du Québec. Cette indignation
demeure lorsqu’on réfléchit aux arguments soulevés pour en arriver à cette situation.
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