mercredi 28 décembre 2011

Nouvelle du 28 décembre 2011


Il est moins une pour l’APSQ – Mot du président .
Mercredi, 28 Décembre 2011 00:50 .C’est avec tristesse et le sentiment d’avoir failli à ma mission que j’annonce mon retrait à la direction de l’Association des pêcheurs sportifs du Québec (APSQ) à la fin de mon mandat d’une année qui se termine le 1er avril 2012.

Je dois me rendre à l’évidence qu’il m’est impossible de mener le combat des accès publics aux plans d’eau seul. Depuis le mois de décembre 2008, un appel à tous que j’avais fait sur le site Québec Pêche a permis à l’association d’obtenir ses lettres patentes au début 2009. Pendant ces trois années, j’ai été président par intérim d’octobre 2009 à avril 2010 et finalement président d’avril 2011 à ce jour. Toutes ces années, j’ai fait partie de l’exécutif de l’APSQ et je me suis occupé du site Internet. Depuis avril 2012, en plus de la présidence de l’APSQ, j’occupe également le poste de trésorier, webmaître et directeur des communications.

Avec les années, l’APSQ est devenu une association respectable, nous avons incité la Fédération québécoise des Chasseurs et Pêcheurs à s’occuper du dossier des accès, un dossier qui était sur une tablette depuis le début des années 2000. Des journalistes nous consultent lorsque vient le temps d’écrire sur le sujet des accès publics. Le nom de l’association est cité dans les magazines de Chasse et Pêche. Je trouve vraiment dommage de lancer la serviette à ce moment-ci de l’existence de l’APSQ, mais je dois me rendre à l’évidence que c’est impossible pour un petit groupe de bénévole à temps partiel de s’occuper d’une association et faire avancer les dossiers de façon satisfaisante.

Nos cours d’eau, portrait de la situation
Plusieurs municipalités se moquent carrément des plaisanciers. Ils ont l’audace d’imposer des frais à l’utilisation journalière d’au-delà de 200 $. Ils vont même jusqu’à demander une preuve de séjour d’un minimum de 2 jours dans un établissement sur le territoire de la municipalité en plus des frais de lavage et de descente.
Je crois fermement que ces situations aussi farfelues les unes que les autres doivent être dénoncées par les citoyens du Québec. Malheureusement, trop peu de Québécois s’inquiètent de la situation et ce n’est que le jour où ils se verront interdire l’accès à un lac après avoir déboursé pour l’achat d’une dispendieuse embarcation qu’ils se rendront compte de l’ampleur du problème.

Nouveaux dangers
Il y a de nouveaux dangers qui menacent le libre accès aux plans d’eau publics, je pense au projet de loi 57 qui vise à déléguer la gestion des terres publiques à proximité des centres urbains (forêts de proximités) aux MRC et aux groupes autochtones. Ces groupes pourront à leurs guises trouver des façons originales d’amasser des fonds afin de mettre leurs territoires en valeur. Le manque de ressources financières de notre gouvernent force ce dernier à balayer ses responsabilités dans la cour des municipalités et des MRC forçant ces derniers à imposer des frais de toute sorte afin de combler ces nouveaux frais imposer par le gouvernement.

Une dernière chance.
Je suis conscient que cette bataille ne pourra être gagnée seul et je sais aussi que je n’ai pas la personnalité et le charisme pour être président et rassembler les gens. Alors, à la fin de mon mandat, le 1er avril 2012, je vais dissoudre l’association et faire un don à la Fondation de la faune du Québec.
D’ici là, si des bénévoles sont intéressés à poursuivre la mission de l’APSQ, je vous invite à me contacter via le site Internet de l’APSQ (www.APSQ.ca) et me faire part de vos intentions. Je suis disposé à m’occuper de la trésorerie et du site Internet pour une année supplémentaire si le nombre de directeurs est suffisant.

Je profite de l’occasion pour offrir mes vœux de bonheurs, santé et prospérités à toute la communauté des pêcheurs sportifs du Québec.

Stéphan Bourgeois, président
Association des pêcheurs Sportifs du Québec.

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